La monoparentalité rime avec précarité
4 millions d'enfants vivent dans des familles monoparentales
41 % de ces enfants sont dans la pauvreté
En France, 30 % des familles sont monoparentales. Toutes les classes sociales sont concernés par le sujet. La cause principale de la monoparentalité est le divorce.
ces familles sont vulnérables
Taux de pauvreté de 20,3 % pour les familles monoparentales (6,6 % pour les couples).
Accès à un logement et à la propriété : 29% de ces familles sont propriétaires (66% pour les familles traditionnelles). 41,7% des personnes vivant en familles monoparentales sont en situation de privation matérielle et sociale ou à risque de pauvreté monétaire.
4 millions d’enfants. 41 % vivent dans des familles pauvres.
Le taux de pauvreté de ces familles dépend principalement du statut à l’emploi du parent : il approche 70% si le parent n’a pas d’emploi, contre 20% s’il en occupe un.

les femmes sont plus exposées à la précarité
Dans 85% des cas de familles monoparentales, le parent isolé est une femme.
35% des mères solos vivent en dessous du seuil de pauvreté.
La perte de niveau de vie, directement imputable à la rupture : 20% pour les femmes (3% pour les hommes).
25% des mères solos sont propriétaires de leur logement (45% pour les pères solos.


Mathilde Auzou
Membre de la commission Partenariats avec le secteur privé
Lorsque l’on devient parent, on n’envisage pas l’éventualité d’une séparation et donc de la monoparentalité ; dans notre imagination cela est irréel.
Et pourtant c’est ce que j’ai vécu. Ma fille a aujourd’hui 15 ans. Il y a 12 ans je fais le choix de quitter le père de ma fille. Tout s’écroule dans ma vie. Je perds mon travail. Je dois trouver un logement et un nouveau boulot.
Je tombe en dépression. Lorsque je retrouve un travail je m’y investis tellement afin de ne pas être différente des autres employés et permettre à mon foyer de vivre correctement, que je finis par faire un burnout brutal. C’est la raison pour laquelle, j’ai décidé d’agir au sein du Fonds Femmes et Avenir.
Lorsque l’on devient parent solo, on a un sentiment de culpabilité même de honte. On ne veut pas être différent et on n’ose pas en parler de notre situation ; surtout pas à son employeur.
Si mon employeur avait été informé et sensibilisé aux problématiques de la monoparentalité, j’aurais certainement évité mon burnout : je me serais sentie aidée et surtout comprise.
Un des axes d’investissement de ce programme consiste à mettre en place des structures de gardes, du soutien scolaire pour les enfants et une ligne d’écoute pour permettre aux parents de poser leurs questions et être accompagnés par des professionnels formés aux enjeux de la monoparentalité.
La santé physique et mentale de ces parents est la clé pour garantir le maintien dans la vie active et le bien-être à la maison. Aujourd’hui il est primordial d’agir car nous sommes tous concernés et exposés un jour à un risque de se retrouver seuls à élever nos enfants ; nos enfants sont l’avenir et on leur doit d’être des parents responsables et en pleine forme.
La monoparentalité n’est pas une fatalité et elle ne doit plus rimer avec précarité. Ensemble nous pouvons changer les choses en soutenant ce merveilleux projet collectif ; en faisant un don via le lien https://www.familles-monoparentales.org/faire-un-don/
Merci.

Philippe Marcassus
Président de la commission Partenariats avec les pouvoirs publics
En rejoignant le Fonds Femmes et Avenir, qui fait de la monoparentalité une cause nationale, j’ai le sentiment d’être utile socialement au service d’une cause qui me tient à cœur et exige la mobilisation la plus large possible.
J’ai été témoin des défis auxquels sont confrontées tant de familles monoparentales. Ces parents courageux jonglent entre leurs responsabilités professionnelles et éducatives, souvent avec des ressources limitées et un soutien insuffisant.
Je l’ai vécu à titre personnel au moment de mon divorce il y a plusieurs années. Cette réalité m’a profondément touché. Cela suscite aujourd’hui en moi le désir d’agir.
Je veux souligner que la précarité affecte non seulement les mères célibataires, mais aussi de nombreux pères qui se retrouvent également exposés au risque de déclassement. Ces pères dévoués font face à des difficultés similaires, luttant pour subvenir aux besoins de leurs enfants et maintenir un équilibre entre leur rôle de parent et leurs responsabilités professionnelles.
Le fonds Femmes et Avenir lance un programme national “Aide aux familles monoparentales”, avec plusieurs axes de travail, notamment la sensibilisation de l’opinion publique, la prévention sur le lieu de travail et la création et la gestion d’un guichet unique, avec des services en lignes assurés par des professionnels formés.
Le financement de ce programme repose sur la générosité des français. Je vous invite à soutenir la cause, en faisant un don. Chaque contribution est essentielle pour que monoparentalité ne rime plus avec précarité.
Merci.

ISABELLE VIELLARD
Présidente de la commission Partenariats avec le secteur privé
La monoparentalité n’est pas forcément définitive, mais pourtant, sans soutien, sans aide, sans écoute, sans prise en compte, nombreuses sont ces familles qui rencontrent des difficultés dans leur quotidien et dans leur vie professionnelle : perte d’emploi, de logement, charges quotidiennes multipliées par 2, problème de garde d’enfants, perte de repère et retard scolaire pour les enfants, etc.
Aujourd'hui, on peut agir dans l'entreprise pour aider ces familles monoparentales. Je le sais car je suis Directrice des ressources Humaines et de la RSE.
Être capable, être en mesure de soutenir les collaborateurs en situation de monoparentalité, grâce au Partenariat avec Femmes et Avenir, un organisme d'intérêt général, contribuera à augmenter la satisfaction au travail, à lutter contre la précarité tout en aidant la société.
Pour que monoparentalité ne rime plus avec précarité, rejoignez -nous, aidez-nous en soutenant la cause défendue collectivement. Merci.

Sibylle metayer
Secrétaire du Fonds de dotation
La monoparentalité rime avec précarité. Ce sujet rencontre à ce jour malheureusement un écho encore insuffisant auprès des employeurs publics et privés en dépit des difficultés vécues par nombre de salariés en situation de monoparentalité, avec des conséquences alors directement préjudiciables à leurs enfants.
La monoparentalité soulève l’enjeu des inégalités hommes-femmes. Le Fonds Femmes et Avenir agit pour sensibiliser à la situation souvent fragile des familles monoparentales, faire de la prévention dans le lieu de travail pour éviter le décrochage de l’emploi et l’isolement, agir pour éviter leur précarisation en mettant en place des actions destinées à appuyer les mères et pères célibataires dans leurs cadres professionnel et personnel.
Nous avons signé les premiers partenariats avec des employeurs privés (Arquus, groupe Maison Bleue). Ces employeurs ont manifesté le même intérêt pour la mise en place d’actions d’information et de sensibilisation à la fois des managers et des salariés.
Nous avons développé un site https://www.familles-monoparentales.org. pour donner plus de visibilité aux sujets liés à la monoparentalité et proposer une plateforme de collecte de dons sécurisée.
Nous avons besoin de la générosité des français pour mettre en oeuvre notre programme national destiné à aider les familles monoparentales et lutter contre la précarisation des familles en France.
Nous avons besoin de votre aide. Aidez-nous.
Merci.